Grand Frère :
Ouvrir une session :
Identifiez les nouveaux articles et commentaires, signez les... C'est futile, mais distrayant.
|
|
Version XML
|
Maman, maman, regarde, je vole...
L'appareil a amorcé sa descente sur Narita. Le temps est très couvert, digne d'un atterrissage à Edimbourg : ce n'est pas cette fois-ci que je verrai le soleil se refléter dans l'eau des rizières.
Il pénètre dans la couche de nuages bas, on n'y voit goutte. La descente semble durer plus longtemps que prévu... Soudainement, une éclaircie dans le brouillard : nous sommes au dessus d'une ville qui ne peut être que Tokyo. Nous avons donc râté Narita d'une bonne soixantaine de kilomètres. Nous allons vite, beaucoup trop vite. Et nous sommes bas, beaucoup trop bas.
Tokyo a un relief que je ne lui connaissait jusqu'alors pas : le niveau moyen du sol semble s'élever vers l'Ouest de façon régulière, le sommet des buildings est donc de plus en plus proche. La vitesse est terrifiante. L'avion touche un immeuble, semble se déchirer mais continue à voler et finit même par reprendre de l'altitude.
Un plateau couvert de conifères et traversé par une unique route semble avoir remplacé Yokohama. Le pilote s'y pose finalement, sur le parking d'une espèce de motel en bois.
Tout s'est passé si vite que ce n'est qu'en descendant de l'engin que je constate les dégâts (nous avons tout de même perdu l'aile gauche et la gouverne de direction) et réalise retrospectivement le danger.
Et mon appareil photo numérique qui fait des siennes et refuse d'immortaliser la scène. Qui me croira à mon réveil ?
Ecrit par Gnaf, le Mercredi 18 Septembre 2002, 14:10 dans la rubrique "Rêveries".
Repondre a cet article
|
Bruit d'ambiance : |
Incubus S.C.I.E.N.C.E. - 1997 Make Yourself - 1999 Morning View - 2001 |
Morcheeba Big Calm - 1998 |
Michel Petrucciani Trio in Tokyo - 1997 |
|
|