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La génèse du R
Avant de récolter les premières pièces à conviction du Dossier R, Pinderschlass et Kartofelnstrudel avaient déjà eu le beau rôle dans une courte histoire initiée par Biz, grand amateur de Kapokiers.
Je vous la livre à peine retouchée :
Il était une fois, en un sombre laboratoire...
"Je suis formel, Pr. Pinderschlass, il s'agit bien d'un kapokier... Regardez-donc vous même !" L'assistant Kartofelnstrudel semblait déchiré entre la joie d'avoir retrouvé un exemplaire de ces mythiques Kapokiers, et l'horreur que lui inspirait sa découverte.
Le Professeur Pinderschlass prit place devant le microscope, l'ajusta et poussa un cri bref... Il se reprit cependant, ne voulant pas perdre de son prestige de "Directeur Général Délégué à l'observation des Flaques, Mares et autres Etendues d'eau croupie de taille moyenne" :
"Vous avez raison, mon vieux Kartofelnstrudel, il s'agit bien du Kapokier tel que l'a décrit Klarntschowsky en 1732, dans son recueil "Berszuckwyk Waerswazla"... Dire qu'il a toujours été depuis la risée du Monde Scientifique, la postérité l'ayant fait passer pour un alcoolique notoire. Quel gachis !"
Kartofelnstrudel ne se souvenait que trop bien de la description du poisson, du monstre préférait-il dire, hérissé de piques, de verrues et d'appendices indicibles qu'il avait lu fébrilement, lorsqu'il était encore jeune étudiant, dans le seul exemplaire du "Berszuckwyk Waerswazla" encore conservé dans une bibliothèque universitaire. Il avait depuis voué sa vie à la recherche d'au moins un second exemplaire de ce cauchemard microscopique, afin de prouver à la face du monde que le vieux Klarntschowsky n'avait pas eu d'hallucination lorsqu'au cours de l'une de ses promenades dominicales, il avait vu le terrible animal enfermé dans une goutte de rosée à l'effet grossissant providentiel.
Dire qu'il avait par deux fois refusé le poste d'"Adjoint au Sous-Préposé à l'Observation in situ des Super-Novae et autres Phénomènes Energétiques d'Ampleur Cosmique", lui préferant cette simple place d'assistant du vieux Pinderschlass, dans le seul but de mener sa quête à bien...
Ses efforts et ses sacrifices étaient enfin récompensés : le monde allait enfin savoir ! A lui le prix Nobel !
Mais que ferait-il demain ?...
Ecrit par Gnaf, le Mercredi 9 Mars 2005, 10:53 dans la rubrique "Meta".
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Commentaires:
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Ecrit par mimile le Mercredi 9 Mars 2005, 12:40
Demain il recurera le vieux frigo qu'un des thesards a laisser vomir un trop plein de cultures diverses, bacteries et champignons recouvrant leurs agars et debordant de leurs boites de petri, pour s'infiltrer jusque dans les jointures craquelee du vieux frigidaire.
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Ecrit par schlopotok le Mercredi 9 Mars 2005, 17:05
Faisons abstraction du classement quelque peu arbitraire de cet article dans la rubrique "meta", et tentons de répondre à la question de fond. Le lendemain, donc, K. (quel nom!) s'étonnera, en entrant dans l'ascenseur, de ne pas apercevoir le bouton intitulé "7", lui permettant habituellement d'atteindre l'étage de son bureau. Non que le bouton manquera ou sera arraché, cassé ou rendu inutilisable: le clavier habituel passera directement de 6 à 8. Un bref contrôle visuel lui permettra de constater que les autres boutons seront bien présents, et que seul son étage sera concerné. Etonné, il montera jusqu'au huitième avec l'idée de descendre. Prenant l'escalier depuis le huitième, il descendra un étage pour se retrouver au sixième. De plus en plus curieux: le bureau de Panzerplatt se trouvera bien, comme à l'accoutumée, au sixième, son occupant ordinaire y fumant sa pipe on ne peut plus habituelle. Remontant d'un étage, il constatera qu'il se trouve bien au huitième, comme en témoigne le local reprographie et son indiscible puanteur d'alcool à brûler. Il redescendra donc au quatrième, au secrétariat, où il fera part de son incompréhension à Mme Klangfarben. Celle-ci, délaissant un instant sa machine à écrire, lui rappellera que c'est le premier jour où la nouvelle organisation des bâtiments era entrée en vigueur, et que sa pratique consistant à travailler systématiquement durant son jour de congé ne sera plus admise, car incompatible avec le programme de réduction des coûts. Et fort logiquement, elle le priera de rentrer chez lui. Ce programme a été décidé depuis plusieurs années, et la logistique complexe mise en jeu est enfin prête. Pour faire des économies, par exemple de chauffage et d'éclairage, il a été décidé d'amputer tous les bâtiments du centre de recherche de 15% de leur hauteur. En contrepartie, un jour de congé obligatoire, tournant, permet de vider totalement un étage chaque jour. La place ainsi dégagée correspond à l'étage supprimé. Une logistique très stricte permet de réaménager, chaque nuit, l'étage supprimé la veille, d'en supprimer un nouveau, et d'assurer toutes les rotations rendues nécessaires par ce processus. Et aussi, bien évidemment, de changer les boutons des ascenseurs pour que chacun s'y retrouve...
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Live from Bastille !
Ecrit par Gnaf le Mercredi 9 Mars 2005, 17:14
Je reviens tout juste de ma petite promenade anuelle Sorbonne-Bastille. Le temps était un peu plus frais que l'an passé et une petite pluie sournoise nous a menacé tout du long. J'ai eu le plaisir de brûler mes calories chèrement gagnées pour porter la banderolle de tête. J'espère que ce gaspillage d'argent publique permettra de conserver les écrits de Schlopotok (appelons-le ainsi) dans la rubrique "Science-Fiction".
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Bruit d'ambiance : |
Incubus S.C.I.E.N.C.E. - 1997 Make Yourself - 1999 Morning View - 2001 |
Morcheeba Big Calm - 1998 |
Michel Petrucciani Trio in Tokyo - 1997 |
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