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Bruit Blanc - Des neutrons dans la soupe.

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L'appartement (métarêve)


Encore ce rêve d'un appartement dans un vieil immeuble parisien du XIXe siècle, sûrement dans le 16ème arrondissement, avec un de ces minuscules ascenseurs grillagés début XXe coincés dans une cage d'escalier qui n'a pas initialement été prévue pour les accueillir (comme chez mes grands-parents paternels ? comme chez Nabil ? comme chez les grands-parents d'Aurélie ?). Il y a également un escalier de service qui permet d'accéder directement dans les appartements, un élément toujours présent et qui me semble de grande importance.

Dans deux précédentes instances du rêve, j'occupe cet appartement et je ne découvre que tardivement l'existence du passage de service, qui est alors associé à la crainte que quelqu'un puisse pénétrer subrepticement dans l'appartement en empruntant ce second accès (idée de la backdoor logicielle).

Dans une autre instance du rêve, je suis très jeune, habite dans cet appartement et l'un de mes parents (ma mère ? mon père ?) me fait découvrir un jour ce second accès bien pratique (pourquoi ce souvenir qu'il est pratique ? En quoi est-il pratique ?).

L'immeuble, l'appartement me sont familiers, si bien que, quel que soit le scénario du rêve (qui varie à chaque fois), au réveil je suis toujours persuadé que c'est un endroit où j'ai vécu jeune (très jeune, moins de 3 ans). Je ne peux m'empècher, alors que je suis encore au lit, de chercher pendant plusieurs minutes de quel lieu réel il s'agit. Ma conclusion est à chaque fois que ce lieu n'existe pas, et pourtant reste ce sentiment de grande familiarité, comme si c'était la partie émergente d'un souvenir refoulé. Cette familiarité et le besoin d'identification du lieu m'obsèdent parfois tout au long de la journée et me donnent une impression d'irréalité à la fois de mes souvenirs et de la journée réelle que je suis alors en train de vivre.

Cette-fois-ci, la cage d'escalier est très grande, un carré d'une quinzaine de mètres de côté, avec l'escalier blanc, d'une largeur normale lui, qui monte le long des murs (sens anti-trigonométrique). L'ascenseur est tout petit, de la taille de ces ascenseurs parisiens ajoutés après coup, sauf que là, vu la configuration de la cage d'escalier, il est tout petit au milieu d'un grand vide. Nous sommes au rez de chaussée (je ne suis pas seul ?) et nous l'appelons pour monter dans l'appartement. Il descend mais il a l'air peu fiable, dangereux et nous préférons ne pas l'emprunter. Nous prenons alors le couloir qui part sur la gauche et montons par l'escalier de service qui se trouve plus loin (je n'y pense pas sur le moment, mais je constate maintenant que l'idée d'emprunter l'escalier principal ne nous est pas venue). La porte de l'appartement de la voisine est juste à droite de celle de celui où j'entre, à moins de 20cm (quelle voisine ? Pourquoi ce détail en apparence anodin persiste-t-il au réveil ?). A l'interieur de l'appartement, les murs et la moquette sont gris-bleus, après un mètre de couloir, une étrange entrée avec une table basse, suivie d'un coude, d'un couloir avec sur la droite une salle carrée, sans porte, dans laquelle une banquette cours le long des quatre murs, au milieu une banquette, ou un pilier, je ne sais plus bien. Je reconnais cette salle, oui, c'est bien ça, je suis bien dans cet appartement de ma petite enfance. Je continue dans le couloir... et me réveille. Je suis heureux, car les souvenirs de cet appartement n'ont jamais été aussi précis.

Après mes précédents rêves sur le sujet, je m'étais promis de parler à mes parents de cet enigmatique couple immeuble/appartement, afin qu'ils m'aident à retrouver s'ils sont constitués de souvenirs d'endroits où je serais allé lorsque nous vivions encore à Paris, avant le déménagement en banlieue, en 1980.

Je parle donc de l'appartement de ce dernier rêve à mon père. Il m'apprend alors que mes parents ont vécu dans un appartement ayant précisément cette disposition, mais avant ma naissance. Bien qu'il ait bien précisé "avant ma naissance", je suis persuadé que je suis en train, par ces rêves successifs, de reconstituer mes plus anciens souvenirs, ceux qui sont normalement inacessibles, et je suis ravi d'avoir progressé dans la précision des éléments de souvenirs, comparativement aux rêves précédents. Je suis soulagé d'enfin comprendre ce sentiment de familiarité que j'ai toujours au réveil. Je sais alors intimement que c'est mon premier souvenir.

Puis je me réveille enfin vraiment.

Cette sensation d'irréalité, la familiarité de ce souvenir impossible me hantent aujourd'hui, comme si je vivais une nouvelle de P. K. Dick, comme si cette nuit passée était plus réelle que cette journée présente.

Ecrit par Gnaf, le Vendredi 14 Mai 2004, 16:29 dans la rubrique "Rêveries".
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Bruit d'ambiance :
Incubus
S.C.I.E.N.C.E. - 1997
Make Yourself - 1999
Morning View - 2001
Morcheeba
Big Calm - 1998
Michel Petrucciani
Trio in Tokyo - 1997


Pour une liste de plus... :
>Molle Industria
>NIN
>NeoTokyo
>IDM
>Calendrier non-causal
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>Plonk & Replonk
>Experimental demonstration of the tomatotopic organization in the soprano (Cantatrix sopranica L.) - G. Perec
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