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Deux heures et quarante-cinq minutes coincé dans l'amphi Paquerette de Gascogne pour un cours du Big Boss, un séminaire d'un autre Big Boss, les questions et l'addition, pas de café, merci.
La leçon finale du Big Boss, c'est un évènement à ne pas manquer. Et pas seulement parce que l'on est obligé d'y aller ou parce que c'est la dernière de l'année, ce qui est plutôt une bonne nouvelle et lui donne un intérêt en soi. C'est la grand-messe récapitulatoire où sera résumé tout ce qui s'est dit depuis le début, en utilisant un maximum de diapos couvertes de graphes, schémas boîtes-et-flèches et autres chatoyantes représentations 3D de cervelles, et sans, bien évidemment, perdre du temps à expliquer aucun d'entre-eux. (je me dois de m'expliquer : chaque cours d'une heure commence par un récapitulatif du contenu du cours précédent, qui s'allonge naturellement de cours en cours, de sorte que le contenu de l'avant-dernier ne représente pas plus de 15min et que le dernier n'est qu'un unique résumé). Une grande leçon de hand waving comme seuls ceux qui ont de la bouteille savent (peuvent se permettre d') en faire.
La foule est, comme il se doit, dense, composée des retraîtés du 5ème arrondissement qui somnolent devant et des étudiants du labo qui somnolent (ou commentent sarcastiquement) au fond.
S'en suit un séminaire sur le rôle de CMAr et pre-SMA qui permet de découvrir qu'ailleurs aussi, ils ont leurs Big Bosses au blanc poil et à l'élocution facile et maîtrisée (ralentir le rythme, baisser la voix en haussant le sourcil avec un regard par en dessous, puis tonner... une technique oratoire exemplaire !). Mon sommeil fut sans rêves.
La séance de questions/discussion qui suivit fut consacrée au grand show ronflant des Big Bosses, où l'on commence par se donner du "Professeur" pour finir par du "je suis tout à fait d'accord, Georg". Là, en plus des autocongratulations d'usage, nous avons eu droit à la double humiliation du discutant (le type qui anime la séance, ou encore "Monsieur à la chaise", pour les connaisseurs francophones), ce qui était, il me semble, une première dans ce type d'exercice. Juste ce qu'il faut pour briser un peu la routine.
Quelle chance que le même Big Boss m'ait donné un dossier super urgent à finir pour le soir même sans pour autant m'exonérer de leçon finale, cela m'aura en plus donné le plaisir de découvrir la vie nocturne du labo (intense).
Ecrit par Gnaf, le Jeudi 18 Mars 2004, 16:43 dans la rubrique "Si vite écoulé".
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S.C.I.E.N.C.E. - 1997
Make Yourself - 1999
Morning View - 2001 |
Morcheeba
Big Calm - 1998 |
Michel Petrucciani
Trio in Tokyo - 1997 |
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